Par: HADI BENOMAR
Le port du masque est-il vraiment obligatoire ?
C’est une question qui nous interpelle tous car, par les temps qui courent , nous assistons, hélas, à une valse aux masques qui se joue sur des notes qui ne respectent nullement les mesures de la gamme sanitaire.
Comme elle est dérangeante cette valse où chacun bat sa propre mesure. Une mesure , pour la plupart, criante et dissonante .
En effet, alors que la première valse à un temps était rassurante et sécurisante , on est passé, malheureusement , à une autre aux tempos variables , tellement déconcertante, tellement déroutante.
Comme elle est dérangeante cette valse avec ses mille temps qui accrochent l’oeil , qui agacent , qui affligent, qui fatiguent , qui attristent et qui ne rassurent nullement.
Un temps sur le front . Un temps sur le cou . Un temps sur l’oreille . Un temps sur le coude. Oui…Oui , sur le coude, quand ce n’est pas à la main . Et, je n’invente rien. Et , mon ami Lyoussi m’en est témoin. Puisque c’était lui qui avait attiré mon attention pour constater de visu ce garçon de café qui, au lieu de se couvrir le visage , a préféré se le mettre au coude .
Et, IL n’ya pas que ça ! Car voilà que les “bisebises” reprennent de plus belle . Et les accolades ! Et les câlins et leurs en-veux-tu-en voilà ! Et les mains qui se tendent ET qui attendent. Pour vous pousser à faire de même malgré le risque que vous courez.
Vous pouvez prendre toutes les dispositions que vous voulez , il ya toujours quelques uns qui sortent du lot pour vous forcer la main, pour vous prendre au dépourvu.
Et ils commencent à être légions. Et ils n’ont que faire des campagnes de sensibilisation.
Et , des gestes barrières , ils s’en moquent éperdument pour ne pas dire “excusez l’expression” qu’ils s’en battent l’oeil ET s’en tamponnent le coquillard. Jusqu’à quand va-t-on laisser faire ? N’est-il pas temps de mettre fin à ce laisser-aller et à ce relâchement qui ne présagent rien de bon?